Le Dramont est l’un des hameaux de la station méditerranéenne d’exception de Saint-Raphaël., ville idéale pour des vacances les pieds dans l'eau avec sa plage de sable fin et le sentier du littoral au bord de la mer Méditerranée en Provence Alpes Côte d'Azur. Le quartier comprend le cap Dramont, réserve naturelle au décor sublime et à la flore immensément riche et variée. Sur le cap se dresse le plus important sémaphore de Provence. À ses pieds s’étend l’une des plages principales du débarquement allié lors de la Seconde Guerre mondiale. En face, la silhouette mystérieuse de l’île d’Or surmontée d’une tour crénelée de roches rouges se découpe sur le bleu turquoise de la mer.
Les particularités géologiques du massif de l’Estérel font le charme et l’identité du Dramont : la rhyolite caractéristique de tout le massif offre au cap son décor idyllique et témoigne de l’origine volcanique du relief. L’estérellite, roche magmatique endémique rare déjà prisée par les Romains dans l’antiquité, était exploitée dans les vastes carrières du Dramont, devenues deux lacs de bord de mer avec pour vocations respectives une réserve d’eau pour les canadairs et une base de loisirs nautique. Le village des carriers a d’ailleurs formé le futur quartier du Dramont.
D’une hauteur de 127 mètres au-dessus de la mer, le cap Dramont abrite un sémaphore, type de poste de défense à vocation principale de poste de surveillance, de signalisation et de communication en temps de paix. Le sémaphore du Dramont est utilisé par Marine Nationale : sa position stratégique sur le cap permet une surveillance tout à la fois maritime, terrestre et aérienne. Du haut du Sémaphore, on bénéficie en effet d’une vue panoramique pleine sur la baie d’Agay et le massif de l’Estérel. La vigie prend la forme d’une cabine panoramique de 20 m2 entièrement vitrée, située en haut d’une tour, et qui surplombe le reste du bâtiment à près de 21 m de hauteur. Les autres parties du Sémaphore prennent la couleur rouge propre aux roches de l’Estérel.
L’histoire du sémaphore du Dramont, très ancienne, remonte au 16e siècle. Les terres d’Agay étaient alors sous l’autorité de l’évêché de Fréjus. La construction de deux tours de guet respectivement perchées sur le massif de la Baumette et sur le cap Dramont fut décidée en 1562 pour lutter conjointement contre les attaques fréquentes des pirates et contre les assauts de l’armée de Charles Quint. Prise par les Anglais et armée de canons en 1810, la tour du Dramont sera finalement transformée en sémaphore en 1860. Réarmé en 1966 puis rénové entièrement en 1980, le sémaphore du Dramont est aujourd’hui encore en activité, exerçant une veille permanente sur la terre, la mer et le ciel.
Des itinéraires de randonnée dans le massif permettent d’approcher le sémaphore. Un circuit autour de l’édifice invite à découvrir la flore du massif et à profiter des vues les plus spectaculaires sur la Méditerranée, l’île d’Or et la baie d’Agay. Depuis le circuit qui fait le tour du sémaphore, un réseau de sentiers approche davantage le littoral pour longer les calanques du petit port de Poussaï, offrir une vue sur la plage du débarquement, ou un panorama sur la silhouette si particulière de l’île d’Or.
Le sentier du cap de Dramont est signalé depuis le port de Poussaï. Les indications permettent de rejoindre la côte et le sentier balisé pour ensuite suivre le littoral par la pointe de l’Esquine de l’Ay et rejoindre la pointe du Dramont.