Village de charme dans la baie de Cannes, Théoule-sur-Mer jouit d’un environnement privilégié et d’un cadre naturel sublime. Destination nautique par excellence, ses plages de sable fin et ses criques paradisiaques nichées entre les roches rouges des contreforts du massif volcanique de l’Estérel sont le lieu de tous les loisirs : du farniente sous le soleil aux promenades en bateau en passant par le snorkeling, le catamaran, le ski nautique ou les bouées tractées.
La beauté de Théoule lui a valu de posséder une gare et d’être relié par les chemins de fer en direction de Cannes dès 1882, malgré une population annuelle d’une cinquantaine d’habitants seulement.
Les terres de Théoule ont appartenu au domaine des seigneurs de la Napoule jusqu’à la Révolution française. Le port naturel, aujourd’hui port de plaisance, était l’un des plus importants de la Méditerranée dans l’antiquité. Il accueillait encore au 17e siècle les vaisseaux de guerre et les navires marchands. La défense de la rade et de ses îles était alors assurée par une tour de défense érigée sous les ordres de Richelieu.
Edifié sur une ancienne savonnerie du 18e siècle, le château de Théoule est beaucoup plus récent. Au début du 20e siècle, son propriétaire est l’une des personnalités locales à l’initiative de la prise d’indépendance de Théoule, jusqu’alors rattachée à la ville de Mandelieu. Théoule-sur-Mer deviendra commune autonome en 1929.
Théoule est aussi la seule commune des Alpes-Maritimes qui a été la scène d’une partie du débarquement de Provence en 1944. 11 marins y périrent dans la nuit du 14 au 15 août.
Emblématique de Théoule, le mimosa a été importé d’Australie à la fin du 19e siècle. Dès le début du 20e siècle, le territoire de Théoule abrite l’une des plus grandes cultures de mimosa de Provence, comptant plus de 4000 arbres.
Théoule tire son charme d’un cadre naturel d’exception, mais aussi d’un important patrimoine bâti : le village tire un cachet unique de l’architecture de ses villas 19e siècle et des constructions contemporaines comme port La Galère ou l’incroyable Palais Bulles : création onirique de l’architecte hongrois Antti Lovag, la villa bulles de 1200 m2 a été rachetée en 1991 par le couturier Pierre Cardin. Tout à la fois maison et sculpture, le palais bulles évoque un autre monde en s’intégrant harmonieusement au décor de l’Estérel par ses teintes ocres et par la douceur de ses formes.
Des œuvres de Jean Laniau exposées à la Théoule Galerie aux Caryatides et à la fontaine Concrétions de Jean-Yves Lechevallier, Théoule-sur-Mer inspire les artistes et fait une large place à leurs œuvres sur son territoire. Promenade de la Drase, avenue de Lérins, Promenade Pradayrol ou sur le parvis de l’office de tourisme, la ville est parsemée de nombreuses œuvres d’art exposées en plein air : la Femme allongée, Diane de l’Estérel et Le Vent de Popoy ; les Sangliers de l’Estérel de l’artiste local Golec & Golec ; Marius le Bouliste du sculpteur, peintre et architecte Capo Sasso ; Présence de Moss Cat ; L’Envol de Jean-Paul Bongibault, sculpteur de bois et métal ; La Rascasse de Claude Valois, devenue symbole de Théoule ; le temple du Paradis dessiné par Saintout, qui abrite la Diane de L’Estérel de Popoy, ou encore la Galathée de Saintout ; la Rose des Sables de Lechevallier, taillée sur place dans la pierre ; L’Aphrodite de Jean Laniau, offerte à la ville par l’artiste et exposée devant la villa « La Paix » ; ainsi que L’Éventail de Chaix et le buste de Charles Dahon de Tizziano.
Théoule doit à l’artiste Fortuné Evangelisti la statue de 12 mètres de hauteur de Notre-Dame d’Afrique : située sur le chemin de Compostelle, au milieu des collines qui dominent la Méditerranée, elle est un lieu de culte et de pèlerinage pour les Français d’Algérie. Le traitement de la statue s’inspire de l’architecture et des décors de la basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger.